Et si les réflexes archaïques avaient leur mot à dire dans les apprentissages de votre enfant ?

La rentrée, les devoirs, les difficultés à se concentrer ou à rester assis… Et si derrière tout cela, se cachaient des réflexes primitifs encore actifs ? Ces fameux réflexes archaïques – qu’on croit souvent réservés aux bébés – jouent en réalité un rôle essentiel dans le développement global de l’enfant, y compris dans sa scolarité.

C’est quoi exactement, un réflexe archaïque ?

Ce sont des mouvements automatiques, présents dès la vie intra-utérine. Ils permettent au bébé de naître, de téter, de se retourner, de ramper, puis de marcher. Ils sont censés s'intégrer progressivement dans les premières années de vie pour laisser place à des gestes volontaires, plus précis.

Mais parfois, certains de ces réflexes restent "actifs" ou mal intégrés. Et là… c’est la pagaille ! L’enfant va compenser, inconsciemment, ce qui peut perturber son développement moteur, émotionnel ou cognitif.

Mais en quoi ça impacte l’école, concrètement ?

Un réflexe non intégré peut entraîner des répercussions étonnantes… et pourtant bien réelles :

• Difficultés à rester concentré (le corps bouge tout seul, l’enfant se tortille sans arrêt sur sa chaise),

• Problèmes d’écriture (tenue du stylo crispée, écriture illisible ou lente),

• Mauvaise coordination œil-main, donc galères en géométrie, en sport, ou en lecture,

• Fatigue rapide, voire rejet de l’école,

• Sauts de ligne en lecture, confusions de lettres, lenteur,

• Peur du vide, de l’échec, tendance à éviter les efforts...

  
  

Bref, un joyeux cocktail de freins qui n’a rien à voir avec l’intelligence ou la volonté de votre enfant. Il ne "fait pas exprès". Son corps envoie juste des messages contradictoires.

Alors on fait quoi ?

La bonne nouvelle, c’est que tout ça se travaille. Grâce à des mouvements simples, ludiques et adaptés à l’âge de l’enfant, on peut réintégrer ces réflexes. C’est un peu comme remettre de l’ordre dans les fondations d’une maison : une fois les bases stabilisées, tout devient plus fluide.

En séance, j’observe l’enfant, je repère les réflexes encore actifs, et je propose un accompagnement doux et motivant, avec l’implication des parents. Ce travail améliore souvent bien plus que les résultats scolaires : confiance en soi, gestion des émotions, apaisement du climat familial...

Et si on arrêtait de penser que l’enfant n’est “pas scolaire”... pour plutôt comprendre ce que son corps essaie de dire ?

L’intégration des réflexes archaïques, c’est offrir à son enfant une chance de vivre sa scolarité avec plus de confort, de plaisir et de liberté. Et parfois, ça change tout.

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À très vite pour remettre du jeu et de la joie dans les apprentissages !

Mary & Pyla